Multilinguisme + plurilinguisme

Το "Multilinguisme + plurilinguisme" και στο Facebook

Διαχειριστής: Μιχάλης Πολίτης, Αναπληρωτής Καθηγητής, ΤΞΓΜΔ Ιονίου Πανεπιστημίου

Τετάρτη 31 Οκτωβρίου 2012

Διεθνές συνέδριο: CHAQUE ENFANT PEUT RÉUSSIR EN LANGUES

Colloque pluridisciplinaire et international, 
Université de Haute-Alsace, Mulhouse, 13-15 mai 2013


Date limite : 15 décembre 2012

Organisé par :
Greta Komur-Thilloy, (Université de Haute-Alsace et Institut de Recherche en Langues et Littératures Européennes, ILLE 4363) & Hélène Barthelmebs, Sladjana Djordjevic, Tatiana Musinova (Université de
Haute-Alsace, doctorantes d’ILLE)
Olivier Mentz (Pädagogische Hochschule, Freiburg)
Małgorzata Pamuła (Université Pédagogique de Cracovie)
Urszula Paprocka-Piotrowska (Université Catholique de Lublin Jean Paul II) & doctorants (séminaire Acquisition et Didactique des Langues)

Appel à communications

Depuis la rencontre du Conseil européen à Barcelone (2002), les spécialistes travaillent sur les indicateurs des compétences linguistiques pour accroître la qualité des systèmes d’éducation et de formation afin de permettre aux États membres d’ajuster leurs politiques d’enseignement et d’apprentissage des langues étrangères. Ces indicateurs se basent sur l’évaluation des compétences linguistiques des apprenants. De nombreux travaux ont permis de développer des évaluations permettant d’attester l’acquisition des compétences linguistiques. Or, les outils d’évaluation et les référentiels utilisés conditionnent fortement le processus d’enseignement-apprentissage. En outre, ils ciblent une population de 15 ans et plus et ne sont pas adaptés à l’enseignement auprès des jeunes publics alors que durant ces dernières années, l’enseignement des langues étrangères dans les écoles primaires a été généralisé dans la plupart des pays européens.

Cet engouement pour l’apprentissage des langues étrangères mène à l’introduction d’enseignement d’une langue étrangère dans les écoles maternelles et élémentaires. L’acquisition d’une langue étrangère permet aux enfants non seulement de prendre conscience de l’altérité, de construire une culture multiple et par conséquent d’enrichir le regard sur le monde, mais aussi de développer sa conscience métalinguistique et une compétence communicative.

Le Cadre Européen commun de référence pour les langues (CECR 2001) propose deux circulaires concernant l’enseignement précoce des langues. Il s’agit d’une part de l’éveil aux langues et d’autre part de développer la compétence à communiquer avec un contenu linguistique bien déterminé. Dans les deux cas, le contexte européen encourage une éducation bilingue dès les premières années de la scolarité. Mais qu’en est-il en pratique ?

Si les travaux récents en acquisition des langues s’intéressent à la question d’enseignement/apprentissage précoce d’une langue étrangère, la transposition des résultats de recherche en direction des classes n’est pas systématique.

Le colloque proposé sera l’occasion de réfléchir sur les questions relatives à la façon de promouvoir l'enseignement précoce bilingue dès l’école maternelle. Pour cela les communications pourront s’articuler autour de trois axes (sans pour autant s’y limiter) que nous proposons de développer :

Axe linguistique

Comment se met en place la capacité à construire un discours dans le cas des enfants bi voire tri-lingues
chez qui l’on note un déséquilibre dans la maîtrise de deux (ou trois) langues, à savoir, entre la langue
d’intégration permettant la communication sociale, la langue ayant le statut vernaculaire et la langue se
mettant en place surtout via l’enseignement scolaire.

Axe didactique

Quels sont les difficultés et les avantages de l'enseignement/apprentissage précoce des langues
étrangères ? Quels sont les éléments de réflexion pédagogique et les propositions didactiques qui
permettront de développer l'enseignement plurilingue dès l’école maternelle à des enfants monolingues et
bi-/multilingues d'origine ? Comment envisager l'enseignement du francais (langue seconde) à l’école ̧
maternelle (dès 3 ans) aux enfants non francophones issus de l'immigration et souvent de milieu
défavorisé ?

Axe socio-politique

Il nous paraît fondamental de réfléchir à des politiques langagières adéquates prenant en considération
l’hétérogénéité des élèves et leur intégration. Y a-t-il un âge optimal pour l’apprentissage des langues ?
Comment promouvoir l’approche scientifique d’une politique langagière ? Le statut socio-politique des
langues liées au contexte frontalier (comme la région Alsace par exemple) a-t-il un impact sur l’acquisition
des langues ? Y a-t-il des arguments incitant à apprendre la langue du voisin et comment en persuader les
politiques ?

Calendrier :

15 décembre 2012 : Réception des propositions de communication

Les propositions de communication doivent comprendre entre 200 et 300 mots. Elles doivent indiquer clairement la problématique abordée et faire état des principaux résultats qui seront exposés dans la présentation. Elles seront accompagnées d’une bibliographie sélective (5 à 10 références) et d’une courte
biographie de (des) l’auteur(s).

Les propositions sont à adresser à : greta.komur@gmail.com

15 janvier 2013 : Sélection des communications par le Comité scientifique et notification aux auteurs.

Comité scientifique :
Matthis Behrens (Institut de Recherche et de Documentation Pédagogique, Neuchâtel)
Irina Gradova (Université Arctique Fédérale du Nord, Arkhangelsk)
Greta Komur-Thilloy (Université de Haute Alsace, Mulhouse, ILLE 4363)
Ewa Lenart (Université Paris 8, UMR 7023 CNRS)
Georges Lüdi (Université de Bâle)
Marta Makara-Studzińska (Université de Médecine, Lublin)
Claire Martinot (Université Paris Sorbonne, EA STIH)
Olivier Mentz (Pädagogische Hochschule, Freiburg)
Małgorzata Pamuła (Université Pédagogique de Cracovie)
Urszula Paprocka-Piotrowska (Université Catholique de Lublin Jean Paul II, Chaire d’Acquisition et de
Didactique des Langues)
Sebastian Piotrowski (Université Catholique de Lublin Jean Paul II)
Magdalena Sowa (Université Catholique de Lublin Jean Paul II)
Pascale Trévisiol-Okamura (Université de Poitiers, FoReLL 3816)
Georges Daniel Véronique (Université Aix-Marseille, UMR 7309 CNRS)
Marzena Watorek (Université Paris 8, UMR 7023 CNRS)
Patricia von Münchow (Université Paris-Descartes, EA 4071)

Διεθνές συνέδριο: LES LANGUES POUR LA COMMUNICATION INTERNATIONALE DANS LE MONDE CONTEMPORAIN


Le Département d'études anglaises de la Faculté des Lettres de l'Université de Lettonie a le plaisir
d'annoncer le 2e Symposium International « La langue pour une communication internationale » qui
aura lieu à Riga le 23-24 mai 2013.
Date limite : 1er décembre 2012
Le symposium, organisé comme conférence interdisciplinaire de deux jours, tâche d'établir des liens entre
les disciplines concernées par l’usage instrumental du langage dans la communication internationale et
l'étude de son acquisition, l'accent étant mis sur la promotion des approches méthodologiques novatrices à
la recherche empirique.
L'objectif de ce forum est de réunir des savants distingués, des praticiens et des chercheurs débutants de
différentes disciplines linguistiques autour d’une discussion sur le rôle des langues dans la communication
internationale dans le monde actuel. Nous invitons les chercheurs du monde entier à partager les résultats
de   leurs   recherches   et   des   idées   neuves   lors   de   la   conférence   afin   de   promouvoir   la   coopération
interculturelle.
Les sous-domaines de la linguistique générale et appliquée: sémantique, pragmatique, linguistique de texte
et   de   corpus,   analyse   du   discours,   acquisition   du   langage,   lexicologie,   lexicographie,   traduction   et
interprétation, etc.
Langue de travail : anglais, francais, allemand, espagnol, letton.
Les frais d’inscription à la conference incluent la publication des communications.
Appel en anglais et informations complémentaires sur le site de l’université de Latvia (Lettonie) :
http://www.lu.lv/lincs2013/papers/

Κυριακή 28 Οκτωβρίου 2012

Call for Applications - The 2012 Cultural Bridges Conference in Germany “Multiculturalism, the 2012 Global Debate: Strengthening Intercultural Relations” (Berlin, International Conference, November 7th - 9th, 2012)

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Dear Friends and Colleagues,

On behalf of the Institute for Cultural Diplomacy, we are writing to bring to your attention our upcoming programs hosted by the ICD, in partnership with other leading institutions. We would be grateful if you could forward the information below to anyone you feel might be interested in participating.

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The 2012 Cultural Bridges Conference in Germany
“Multiculturalism, the 2012 Global Debate: Strengthening Intercultural Relations”
Berlin, November 7th - 9th, 2012
(Held parallel to “23rd Anniversary to the fall of the Berlin Wall”)

The 2012 Cultural Bridges Conference in Germany will offer a wide diversity of perspectives on the issue of intercultural relations internationally with particular focus on Germany. During the Conference, participants and speakers will discuss, create and provide a proposal document that will be presented to the international community on how to overcome the challenges in the process of multiculturalism, and will offer best practices to achieve a successful and harmonic multicultural society. In additional the conference will examine different examples and best practices of Cultural Diplomacy that might be applied in different contexts.

Participation in the conference is open to governmental & diplomatic officials, academics & scholars, economists, journalists, artists, civil society practitioners, private sector representatives, young professionals and students as well as other interested individuals from across the world.

If you would like to reserve a position and participate in the conference, please click HERE

The Institute for Cultural Diplomacy encourages academic research and analysis of issues related to the goals of the Conference. The ICD would therefore like to welcome the participants of our conference to submit a paper they would like to be considered for presentation at the Conference as well as being included in the proposal document that will be issued following the Conference and will be sent to all governments and leaders of the international community.

The speakers during the conference will include leading figures and experts from international politics (including head of states and ministers), academia, the diplomatic community, civil society, and the private sector. These speakers will include a number of individuals from the ICD Advisory Board. To learn more about the ICD Advisory Board please click HERE.

Speaker for the Conference include:

·         H. E. Amb. Abdul Basit (Ambassador of Pakistan to Germany)
·         Anna-Maria de Giorgio (Head, Italian Cultural Institute, Embassy of Italy in Berlin)
·         Dagmar Freitag (Member of the German Parliament)
·         Amb. Dietrich von Kyaw (Former German Ambassador to the EU)
·         Dr. Eleftherios Ikonomou (Director, Greek Cultural Foundation)
·         Dr. Elena Cherniavska (Chairman, Institute for Democracy, Media, & Cultural Exchange e.V)
·         Dr. Franz Alt (Journalist and Author)
·         Hans-Josef Fell (Member of the German Parliament)
·         Gunther Schaefer (Photographer, Artist and Berlin Ambassador)
·         Prof. Dr. Markus Gabriel (Professor of Philosophy, University of Bonn)
·         Dr. Mohamed Chtatou (Division of Relations and Cooperation with International Organizations at the Islamic Educational, Scientific and Cultural Organization –ISESCO)
·         H. E. Amb. Omar Zniber (Ambassador of Morocco to Germany)
·         Dr. Ralf Brauksiepe (Member of the German Parliament)
·         Tristana Moore (BBC Correspondent, Berlin)
·         The Hon. Yasar Yakis (Former Foreign Minister of Turkey)

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ICD Young Leaders Forums
Forthcoming Weeklong Seminars 2012
(Berlin, Weeklong Seminars, November - December, 2012)

The Institute for Cultural Diplomacy's Young Leaders Forums are international networks of like-minded individuals who share an interest in strengthening intercultural relations within a region or country, or between particular regions or countries. Over the last decade we have developed a broad range of forums focusing on diverse bi- and multi-lateral relationships within and between Africa, Asia, Europe, North and South America, and Australasia. Through these programs the ICD has become one of Europe's largest independent cultural exchange organizations, bringing together stakeholders from diverse cultural, academic, and professional backgrounds.

The following Weeklong Seminars will take place during November to December, 2012:



*Participants of the November 2012 weeklong Seminars will participate in The 2012 Cultural Bridges in Germany Conference >>.

**To apply, please click HERE

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The ICD Annual Conference on Cultural Diplomacy 2012
“The Power of Arts & Music to Promote Democracy & Global Peace”
(Berlin, December 13th – 16th, 2012)
To apply please click HERE

The ICD Annual Conference on Cultural Diplomacy 2012 is the final concluding event of the Institutes Cultural Diplomacy. Taking place in Berlin, the aim of the conference is to review in detail, debate and evaluate the most significant developments in 2012 in the field of Cultural Diplomacy, international relations, peace building, human rights, arts and culture. This end of the year conference will bring together over 150 current and former heads of state and ministers, as well as celebrities and dignitaries including an interdisciplinary group of participants traveling to Berlin from all over the world to discuss Cultural Diplomacy in our interdependent world.

A selected list of current speakers can be seen here.


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Thank you for your attention and for your cooperation in sharing the news of our upcoming programs. If you no longer wish to receive emails from the ICD, please send us an email at info@culturaldiplomacy.org indicating this.

With warmest regards,

Mark C. Donfried
Director & Founder

Institute for Cultural Diplomacy (ICD)Ku?damm Karree (3rd Floor/Hochhaus)
Kurfurstendamm 207-8 Berlin, Germany-10719
Phone: 00.49.(0)30.2360-7680
Fax: 00.49.(0)30.2360-76811
info@culturaldiplomacy.org
www.culturaldiplomacy.org

Πέμπτη 25 Οκτωβρίου 2012

Διεθνές συνέδριο: PLURILINGUALISM AND THE LABOUR MARKET. THE QUALITY OF COMMUNICATION UDINE (ITALY), 25th-26th OCTOBER 2012

PLURILINGUALISM AND THE LABOUR MARKET.
THE QUALITY OF COMMUNICATION
UDINE (ITALY), 25th-26th OCTOBER 2012
International conference organized by
the Department of Modern Languages and Literatures and
the International Centre for the Study of Plurilingualism of the University of Udine
in cooperation with Do.Ri.F.–University

The programme is available for download here

Σάββατο 20 Οκτωβρίου 2012

Υποτροφία Marc de Montalembert 2013 - Πρόσκληση υποβολής υποψηφιοτήτων

La Fondation Marc de Montalembert attribue chaque année :
  • une bourse pour la réalisation d’un projet transculturel et original par un jeune, garçon ou fille de moins de 30 ans durant l'année d'attribution,originaire d'un pays qui borde la mer Méditerranée; ce projet doit correspondre à une vocationpersonnelle;
  • un prix, en association avec l’Institut National d’Histoire de l’Art à Paris, pour permettre à un jeune chercheur d’un pays méditerranéen de mener à bien une recherche sur l’histoire des arts de la Méditerranée.


Date limite d’inscription : 1er novembre 2012

La Fondation, par sa bourse et par son prix, appuie des projets qui visent à mieux connaître et faire connaître les cultures de la Région méditerranéenne, leur diversité et leurs richesses. Des projets ont ainsi été réalisés dans les domaines de l'écriture, de l'architecture, de la photographie, de la peinture, de la musique et du chant, de l’histoire de l’art, de l’ethnographie


La bourse Marc de Montalembert

La bourse est attribuée à un projet sur un thème culturel qui réponde aux aspirations personnelles du candidat. Celui-ci, quel que soit son niveau d'études ou sa formation, aura déjà fait la preuve de sa vocation par un début de réalisation. Le thème du projet devra être approfondi hors du pays d’origine du candidat. Au cours du voyage le candidat développera sa connaissance des cultures de la Méditerranée et observera tout ce qui peut servir à mieux apprécier les diversités culturelles et à encourager le respect des différences.
L’aboutissement du projet sera une oeuvre originale résultant des connaissances et de l'expérience acquises durant le voyage – sous une forme du choix du candidat, susceptible d'être publiée et diffusée.
L’appel à candidatures est publié le 1er octobre de chaque année. Les intéressés doivent faire demande du formulaire de candidature avant le 15 décembre.
Le formulaire et le dossier complet doivent être renvoyés le 31 décembre au plus tard.


Plus d’informations :
www.fondationmdm.com

Δευτέρα 15 Οκτωβρίου 2012

Συνέδριο: LE PLURILINGUISME ET LE MONDE DU TRAVAIL

MoDyCo

Evénement 

Titre:
LE PLURILINGUISME ET LE MONDE DU TRAVAIL.
Date:
25.10.2012 - 26.10.2012 
Catégorie:
Colloques

Description

COLLOQUE INTERNATIONAL : "LE PLURILINGUISME ET LE MONDE DU TRAVAIL. LA QUALITE DE LA COMMUNICATION" – UDINE (ITALIE), 25-26 OCTOBRE 2012

Dans le cadre des colloques « itinérants » du Do.Ri.F, le Département de Langues Etrangères et le Centre sur Le Plurilinguisme de l'Université d'Udine (Italie) organisent les 25 et 26 octobre 2012 un colloque sur la question du plurilinguisme dans le monde du travail. Seront examinés à la fois les difficultés et les apports que peut avoir l'interaction plurilingue dans tout milieu professionnel, notamment en ce qui concerne la communication des salariés au sein de l'entreprise, entre l'entreprise et l'extérieur, ou encore entre les services publics, comme les centres hospitaliers et leurs usagers. Le colloque s’ouvrira par une conférence introductive de Georges Lüdi, spécialiste des questions relatives à la gestion du plurilinguisme dans le monde du travail. Des tables rondes réunissant des professionnels du monde des entreprises d’une part et des professionnels de la santé d’autre part sont prévues pour débattre de ce sujet pressant et partager leurs expériences.
Les universitaires et professionnels intéressés par ces enjeux sont invités à soumettre une proposition de communication se rapportant principalement aux sujets suivants :
- besoins et solutions terminologiques dans la communication plurilingue dans le monde du travail ;
- opportunités et défis dans la "gestion plurilingue des ressources humaines" ;
- aspects critiques et propositions relatifs à la qualité de la communication linguistico-culturelle dans les relations entre les services et leurs usagers.

Dates importantes
Date limite de soumission : 15 juin 2012
Notification d'acceptation : 15 juillet 2012
Colloque : 25-26 octobre 2012

Modalité de soumission
Un résumé anonyme d'une page reprenant la problématique traitée, le cadre théorique, la méthodologie, les résultats (maximum 600 mots, titre et références bibliographiques exclus) est à envoyer aux adresses suivantes : sonia.gerolimich(AT)uniud.it et sara.vecchiato(AT)uniud.it. Le texte du courriel devra contenir : prénom et nom de l'auteur (ou des auteurs), affiliation, adresse électronique. Les propositions de communication sont évaluées par un comité de sélection constitué d'experts internationaux. Sauf cas particuliers (résumé trop long, trop court ou inapproprié), chaque résumé sera envoyé à deux relecteurs. Les langues du colloque sont l’italien, le français et l’anglais. Une sélection des communications présentées au colloque seront publiées dans un volume collectif. Toutes les mises à jours seront disponibles à cette adresse : http://plurilinguismetravailudine.wordpress.com/

Comité d'organisation
Sonia Gerolimich, Sara Vecchiato (Université d'Udine)

Comité scientifique
Marcel Burger (U. Lausanne), Sergio Cappello (U. Udine), Nadine Celotti (U. Trieste), Marina Chini (U. Pavia), Lucija Cok (U. Primorska), Michele De Gioia (U. Padova), June Eyckmans (Erasmushogeschool Brussel), Alexandre Duchêne (U. Freiburg), Enrica Galazzi (U. Cattolica del Sacro Cuore), Marie-Christine Jullion (U. Milano), Amr Ibrahim (U. Franche-Comté), Danielle Londei (U. Bologna), Carla Marcato (U. Udine), Claire Martinot (U. Paris Descartes), Eugene McKendry (Queen's University Belfast), Rémy Porquier (U. Paris Ouest Nanterre La Défense), Silvana Schiavi Fachin (U. Udine), Miquel-Jordi Strubell Trueta (U. Oberta de Catalunya), Patrick Studer (U. Zürich), Glyn Williams (Bangor U.), Giorgio Ziffer (U. Udine).

Κυριακή 14 Οκτωβρίου 2012

Organisations internationales : de la langue à la pensée unique

Organisations internationales : de la langue à la pensée unique
La tour de Babel, Pieter Brueghel l'Ancien (fragment)
A l'heure ou la francophonie - forte de 220 millions de locuteurs et en expansion grâce au continent africain - est officiellement célébrée au Sommet de Kinshasa (du 12 au 14 octobre), la langue française se trouve très malmenée dans les instances internationales où - telles l'ONU et ses directions ou l'Union européenne - elle dispose pourtant d'un statut officiel privilégié reconnu.

Président de l'Assemblée des fonctionnaires francophones des organisations internationales (AFFOI), Dominique Hoppe dresse un constat sévère de ce déclin à forte signification idéologique, qu'il ne juge pourtant pas inéluctable.
Zoom: La diversité est une idée qui renaît

"La diversité est une idée qui renaît"

12.10.2012propos recueillis par Pascal Priestley
S'alarmer du déclin du français dans les institutions internationales relève un peu du lieu commun. Repose t-il sur une réalité ?


Oui, c'est un phénomène qui s'est installé dans la durée. Il n'y a pas un moment précis de rupture mais pour les gens qui sont dans le multilatéral depuis longtemps, les environnements tels qu'on les connaissait il y a vingt, trente ans - où nous avions l'habitude, nous, fonctionnaires internationaux de parler plusieurs langues sans se poser de questions -, ces environnements-là n'existent plus vraiment.
Dans les grandes rencontres multilatérales, on pourrait encore exiger des francophones qu'ils parlent le français mais cela ne changerait pas grand chose. Qu'il y ait ou non une traduction, les idées ont déjà été concertées, discutées, décidées sous la présence hégémonique de l'anglais. Dans le travail quotidien des organisations internationales, on assiste au même phénomène. Le conceptuel étant systématiquement d'origine anglo-saxonne – tous les outils qu'on utilise au quotidien viennent des États-Unis – il est plus facile pour tout le monde de parler anglais ; c'est devenu un phénomène culturel.

Le français, dans un sens, bénéficiait d'une rente officielle héritée des traités et son recul peut paraître logique.

Je n'en suis pas sûr. Il y a un aspect de la réalité opérationnelle telle qu'elle est partout, pas seulement dans les organisations internationales : on va au plus simple, au moins cher, au plus facile, au soi-disant plus efficace. Une seule langue pour un seul mode de pensée, pour un seul type de solutions avec un seul type d'outils. C'est plus efficace, dans cette perspective. Nous avions connu une autre logique, où la subtilité de la diversité, du choix des outils nous permettait de traiter les problèmes avec une meilleure qualité, avec un esprit plus ferme, plus sûr par rapport aux solutions. Je m'explique : il y a trente ans, quand je suis arrivé dans l'organisation où je me trouve – l'Office européen des brevets – j'étais entouré de collègues qui parlaient anglais, français ou allemand en fonction du type de problème qu'ils devaient résoudre. Je trouvais cela très impressionnant et six mois après, j'étais comme eux. On ne se posait pas la question de savoir si c'était plus efficace de parler une seule langue parce que pour nous, cela ne faisait aucune différence. Nous avions été recrutés avec trois langues, c'était pour s'en servir. Le mode de pensée sous-jacent, la langue, s'adaptaient à nos problématiques. Par exemple plutôt l'allemand pour les processus, l'anglais pour le management, le français pour la gestion sociologique des environnements. Cette richesse-là s'est érodée, s'est perdue. Plus personne n'en témoigne.
Zoom:
Siège de l'ONU à Genève
Par conformisme ?

Je pense qu'il y a eu une mouvance mondialiste qui a voulu imposer un modèle de société plus qu'une palette de modèles à choisir. On apprend tous la même chose de la même façon dans les mêmes genre d'écoles ; les jeunes se font former à des méthodes, le « business »,  le « management » de ceci, le « management » de cela, les MBA... Tout cela relève d'une terminologie qui ne vient pas de chez nous. Je n'ai rien contre, mais elle devient unique, hégémonique et le mode de pensée s'est réduit par le fait que la mondialisation a été dominée économiquement par un continent particulier qui porte peu d'attention à ce qui ne lui ressemble pas.


Qui défend le français ?

Si seuls les français se battent pour le français, ce sera contraire à la culture des organisations dans lesquelles ils se trouvent et contre-productif. Quand on arrive dans un environnement, la première chose que l'on fait, c'est d'essayer de s'y fondre. On est embauché avec quatre langues mais on va n'en parler qu'une et il est difficile de demander aux gens de se radicaliser par rapport à cela. Par contre, on peut démontrer techniquement dans certains environnement que la perte de la diversité linguistique est un problème qualitatif par rapport au service qu'on doit rendre. Je cite souvent l'exemple de la justice. Dans les grandes institutions internationales juridiques comme la Cour internationale de justice ou le Tribunal pénal international, si vous demandez aux juges quelle est la valeur de la diversité linguistique ils vont vous dire « nous avons besoin des deux grands système, la Common law, plutôt assise sur la jurisprudence et la procédure orale, et le droit romano-germanique, plutôt basé sur la règle et le témoignage écrits ». La langue française est plus adaptée, dans ce domaine, à rendre un jugement. Les juges anglo-saxons eux-mêmes reconnaissent que lorsqu'on traduit leur jugement, le flou dans la terminologie utilisée ne permet pas une traduction française correcte, qu'ils sont donc obligés de repenser avec plus de finesse leur jugement pour avoir la traduction. C'est une preuve évidente que les langues sont différentes, qu'elles montrent les choses sous un angle différent avec des richesse différentes et qu'il faut les conserver. Toutes.

L’Union européenne, dont la France est une pièce majeure, malmène particulièrement le français en dépit de son statut...

L’Europe a explosé en accumulant les membres. La question linguistique n'était pas prioritaire. On a botté la question en touche en partant du principe que tout ce qui serait écrit serait traduit, que c'était une simple question de moyens. Mais la culture est intervenue pour homogénéiser les pratiques. Bruxelles est une énorme technocratie. Les gens travaillent sur des dossiers techniques, juridiques. Tout cela demande un savoir-faire particulier puisé dans la vaste gamme d'outils qui vient des États-Unis. Ils ne sont pas meilleurs que les autres mais c'est plutôt là qu'on va les chercher et on a l'illusion qu'ils sont plus efficaces. Mais si Bruxelles est de plus en plus considéré comme une technocratie, c'est tout simplement qu'elle le devient de plus en plus.

Le moule linguistique est aussi un moule idéologique.

On n'est pas obligé de l 'accepter. C'est vrai que, plus que linguistique, c'est un conflit politique et culturel mais la dimension linguistique y est centrale. Les organisations internationales sont de plus en plus importantes dans la gestion du monde, dans sa gouvernance. J'ai le sentiment que la succession de crises a provoqué des réactions de retour sur soi un peu hostiles à la différence. S'il y a un endroit où l'on doit lutter pour que tout cela ne se propage pas trop, c'est dans les organisations internationales qui sont, par définition, multiculturelles, multinationales, multilingues.
Zoom:
Le pires ennemis de la francophonie dans ces enceintes ne sont-ils pas les francophones eux-même, et singulièrement les Français ?

Il est certain qu'il y a une forme de soumission. Le président de la francophonie Abdou Diouf remarque souvent que les francophones eux-mêmes qui devraient défendre leur langue dans les enceintes internationales ne le font pas, peut-être par snobisme. C'est vrai notamment des diplomates qui, à Bruxelles ou ailleurs, s'ingénient à parler anglais – de façon d'ailleurs souvent approximative – comme si c'était la panacée de parler une autre langue que sa langue d'origine. Mais ce n'est pas le cas des fonctionnaires internationaux. Nous parlons l'anglais tous les jours, nous ne pouvons pas être snobs par rapport à quelque chose qui relève de notre banalité quotidienne. Le problème, c'est que c'est ancré dans les esprits. J'ai connu des moments où l'on se retrouvait à dix francophones dans une pièce à parler anglais par réflexe. Pour revenir en arrière, il va falloir une approche non philosophique mais très pragmatique, j'allais dire à l'anglo-saxonne, avec un objectif à long terme d'inverser la tendance. C'est l'ambition de notre structure .

Il y a donc encore quelques raisons d'espérer ?

Je crois que oui. En 2009, nous avons commencé à défendre les valeurs de la francophonie au sein des organisations internationales. Trois ans, c'est peu mais nous avons fait depuis des pas de géant. Cette année, pour la journée du français dans les organisations internationales, nous avons sept ou huit directeurs francophones d'organisations internationales qui s'engagent personnellement à soutenir la cause. Cela peut paraître peu mais pour nous, c'est énorme. L'idée de la diversité est une idée qui renaît. Et lorsqu'on souligne que le dynamisme qui accompagne cette diversité est générateur d'économies, là, les oreilles s'ouvrent. Je crois sincèrement qu'on a de bonnes raisons de commencer à être positif. Évidemment, ce n'est pas pour demain matin. Il faudra peut-être autant de temps pour se remettre en ordre que cela en a pris pour se dégrader mais je pense qu'aujourd'hui, nous avons de bonnes raisons d'être optimistes.

Πέμπτη 11 Οκτωβρίου 2012

III Symposium international sur le multilinguisme dans le cyberespace


Présentation
Comme il est souligné à plusieurs reprises dans l’ouvrage Net.lang, réussir le cyberespace multilingue [1], de parution récente, le cyberespace présente à la fois une menace et une opportunité pour les langues. Menace, car les langues les plus outillées s’imposent devant les autres ; opportunité, car, par sa facilité d’accès et son universalité, le cyberespace permet de donner la parole à ceux qui ne l’avaient pas, grâce aux outils d’enregistrement et de diffusion du savoir.
Maaya, le réseau mondial pour la diversité linguistique, propose le III SIMC, rencontre qui réunira plus d’une trentaine d’experts internationaux dans le but de mettre en lumière les initiatives tangibles en matière d’appropriation du cyberespace comme moyen de revitalisation des langues.

Objectifs
Faire le point sur les bonnes pratiques et les échecs en faveur d’une présence accrue des langues du monde dans le cyberespace et notamment dans le Web 2.0. Faire connaître au grand public les enjeux de la diversité linguistique dans le monde numérique tout en soulignant les nouveaux débouchés en matière de marché du travail

Précédents
Les deux premières éditions (Barcelone, 2010 et Brasilia, 2011) avaient prévu un espace de réflexion commune entre spécialistes de manière à dégager les points essentiels du débat sur le multilinguisme dans le cyberespace, faire le point sur l’état de l’art en la matière, créer des synergies, et permettre d’avancer dans le débat sur un terrain qui est pour l’instant pratiquement vierge.
Ces deux premières rencontres ont permis de réunir la plupart des partenaires du récemment constitué consortium Dilinet, destiné à mener un ambitieux projet européen (mais de portée mondiale) où la création d’indicateurs sur la diversité linguistique constitue le noyau central. Elles ont également permis de cibler les thématiques pouvant être développées dans le livre Net.lang cité en début de document et d’alimenter l’agenda possible du Sommet mondial sur le multilinguisme que Maaya propose actuellement à l’UNESCO.
Finalement, il est important de mentionner les conférences IFAP de l’UNESCO, la dernière effectuée entre le 12 et le 14 juillet 2011, à Yakutsk (Fédération Russe) où une feuille de route vers le Somment mondial sur le multilinguisme -l’appel de Yakutsk- a été proposée et approuvée par les participants.

Orientation du III SIMC
Ce troisième symposium, qui sera plus centré sur la vulgarisation des concepts que les deux précédents (plus portés eux, sur l’échange de connaissances entre experts), permettra de mettre en lumière les initiatives tangibles en matière d’appropriation du cyberespace comme moyen de revitalisation des langues, tout en encourageant une approche systémique du multilinguisme dans le cyberespace.
Il sera donc ouvert à un large public, dans le but de rendre accessibles les enjeux de la diversité linguistique dans le monde numérique et faciliter la compréhension des enjeux à tous ceux qui sont intéressés par le développement et la promotion des langues. Le cyberespace sera pris dans le sens large et les nouveaux supports seront aussi évoqués.
Ce sera également l’occasion de mentionner les préparatifs du Sommet mondial pour le multilinguisme, de faire la promotion du livre Net.Lang. Réussir le cyberespace multilingue (en vue, notamment, d’encourager d’autres traductions de ce livre qui pour l’instant est édité en anglais et français et prochainement en russe), présenter le projet Dilinet (indicateurs sur la diversité linguistique dans le monde numérique) et montrer Wikipédia comme bon exemple d’outil multilingue.

Lieu et date
Le III Symposium international sur le multilinguisme dans le cyberespace aura lieu entre le 21 et le 23 novembre 2012 à l’auditorium Marie Curie du CNRS (3, rue Michel Ange – Paris 16e - France) pouvant accueillir environ 200 participants.

Conseil scientifique du III SIMC
Un conseil scientifique a été constitué par les spécialistes suivants :
- Daniel Pimienta (Funredes) / R. Dominicaine [Président]
- Cláudio Menezes (Université de Brasilia) / Brésil
- Joseph Mariani (LIMSI-CNRS) / France
- Evgeny Kuzmin (PPTI-IFAP / Unesco) / Fédération de Russie
- Tunde Adegbola (African Languages Technology Initiative) / Nigeria
- Michaël Oustinoff (ISCC-CNRS) / France

Thématiques
4 thématiques ont été retenues par les membres du Conseil scientifique du III SIMC :
- gouvernance et coopération international en faveur du multilinguisme
- les langues et le multilinguisme dans l’éducation virtuelle
- multilinguisme et technologies du langage
- multilinguisme, cyberespace et marché du travail
4 tables rondes spécifiques seront également proposées :
- DILINET (mesurer la diversité linguistique dans le cyberespace)
- Net.lang (sensibilisation à son utilisation et à sa traduction)
- Sommet mondial sur le multilinguisme (sensibilisation à sa réalisation)
- Wikipédia (contenus multilingues et participation collective)

Intervenants
Une trentaine d’intervenants internationaux seraient invités. Parmi eux, des auteurs du livre Net.lang, des membres du consortium Dilinet et d’autres intervenants choisis, en fonction de la thématique évoquée, par un conseil scientifique créé ad hoc.
Le public sera encouragé à participer largement aux débats, sous la base d’une participation 50-50 entre le public et les intervenants. Les actes seront disponibles en ligne après la rencontre.
Parmi les intervenants confirmés :
- Adrienne Alix (Wikipédia / Wikimédia) - France 
- Tunde Adegbola (African Languages Technology Initiative) / Nigéria
- Sergey Bobryshev (PARATYPE) / Féd. Russie
- Marcos De Campos Carneiro (Univ. Brasilia) / Brésil
- David Dalby (Observatoire linguistique, Linguasphere Observatory) / Royaume Uni et France
- Divina FRAU-MEIGS (CREW / AIGÉME) /France 
- Viola Krebs (IC Volontaires) / Suisse 
- Evgeny Kuzmin (PIPT / UNESCO) - Féd. Russie 
- Hervé Le Crosnier (Univ. de Caen / C&F éditions) / France 
- Dominique Lacroix (Société européenne de l’Internet) / France 
- Javier López Sánchez (INALI) / Mexique 
- Joseph Mariani (LIMSI-CNRS & IMMI) / France 
- Rozenn Millin (Sorosoro) / France 
- Alexandre Monnin (Univ. Paris I) / France 
- Michaël Oustinoff (ISCC-CNRS) / France 
- Katsuko Nakahira (Univ. de Nagaoka/LOP) / Japon 
- Xavier North (Délégation générale à la langue française et aux langues de France) / France 
- Daniel Pimienta (Funredes) / R. Dominicaine 
- Adama Samassékou (Maaya) / Mali 
- Tony Simard (Boîte à innovations) / Sénégal 
- Deirdre Williams (Diplo Foundation) / Sainte-Lucie 
- Ludmila Zhirkova (Univ. Fédérale du Nord-Est) / Féd. Russie  

Langues
 Les langues du SIMC seront le français et l’anglais et un service d’interprétation sera assuré.

Parraineurs
Les entités suivantes apportent leur appui à la rencontre : DGLFLF CNRS, IMMI, ISCC, Wikimédia France et la Francophonie

Inscriptions
Avant le 15 Novembre 2012 : 70 € (étudiants et membres Maaya 35 €) Sur place le 21-23 Novembre 2012 : 90 € (étudiants et membres Maaya 45 €)
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