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Διαχειριστής: Μιχάλης Πολίτης, Αναπληρωτής Καθηγητής, ΤΞΓΜΔ Ιονίου Πανεπιστημίου

Πέμπτη 22 Νοεμβρίου 2012

Διεθνές συνέδριο: L’INTERCULTURALITÉ ET LA « MONDIALISATION » SÉMIOTIQUE À TRAVERS LA LINGUISTIQUE, LA LITTÉRATURE, LA TRADUCTION ET LA COMMUNICATION

Colloque international, 
Chisinau, Université Libre Internationale de Moldova, 
29 mars 2013
Date limite : 10 décembre 2012


Engager une approche nouvelle sur la culturalité humaine en général, et sur l’interculturalité en particulier, est un impératif de l’époque de la mondialisation. La méthodologie interculturelle, loin d’être parfaite, se bute encore à la résistance relative des méthodologies classiques et aux visions cavalières, ne permettant d’identifier que des stéréotypes. Mais c'est précisément parce qu'il y a intérité humaine (J. Demorgon) que l’interculturel se déploie et que les solutions se cherchent. Explorer l’hétérotopie culturelle et ses pratiques n’exclut pas que l’on repère une constante : donner un sens nouvel à l’unité du monde et à la diversité de ses expressions.

Au-delà de leurs différences, de leur histoire, de leurs univers spirituels, des inégalités dans le développement, les cultures humaines partagent des traits fondamentaux, qui les rendent commensurables et comparables : les langues peuvent être apprises et traduites, les pratiques quotidiennes et les formes d’organisation socioculturelle peuvent être étudiées et comprises.

Dans une Société-monde (E. Morin), de plus en plus multilingue et interculturelle, l'apport de la réflexion sémiotique devrait s'imposer. Nous sommes immergés dans un univers de signes (Ch.S. Peirce) qui sont de plus en plus étranges/étrangers à notre culture, à notre sensibilité, à notre expérience de vie et à notre compréhension du monde. Les traits culturels existent sous la forme de représentations (signes) symboliques qui sont sujettes aux métamorphoses et enrichissements réciproques. Tout chercheur, projecteur de stéréotypes d’hier, devrait, dans ces circonstances, devenir un médiateur de l’intersubjectivité.

La sémiotique se globalise (XI Congrès Mondial de Sémiotique, 5-9 octobre 2012) et apparaît aujourd’hui comme trait d’union entre différentes civilisations, matrice existentielle (E. Tarasti) de la fédéralisation (F.
Rastier) des sciences humaines. En effet, elle transforme les pratiques sociohistoriques en systèmes signifiants, dégageant des formalismes, des structures qui permettent le renouvellement de l’entendement humain. Sans quitter le terrain du signe et du système, la sémiotique est amenée à se pratiquer comme une
critique de sa démarche traditionnelle et fondamentale, c'est-à-dire à débloquer l'enclos du signe et du système pour rendre compte de la production effective, matérielle, corporelle, sociale et historique des pratiques signifiantes. Ainsi, l’interculturalité, comme visée dialogique, impose de nouveaux enjeux et nouvelles pratiques sémiotiques dans les sciences des Lettres.


L’exigence d’une linguistique plus informée par la sémiotique, l’interrogation sur la signification dans la circulation du discours entre le linguistique et l'extralinguistique, de la référence, du rapport au monde, de l’énonciation, impose le déplacement de l’intérêt vers une articulation équilibrée (fonctionnement pragmatique) des signes : langage-esprit-monde parce que le signifiant et le signifié ne sont saisissables que dans le mouvement et le devenir.


La sémiotique littéraire, fondée sur le principe d'une sémantique des textes ou images, une sorte d'anthropologie structurale du texte littéraire, le carré sémiotique, la narrativité, le parcours génératif et d’autres canons pourraient être réévalués. La praxis énonciative, une énonciation particulière – parole littéraire (J. Geninasca) doit prendre le dessus et redonner toute sa place à l'acte dynamique d’actualisation des hyper signes narratifs pour mieux réussir à faire émerger des significations linguistiques et des sens axiologiques.


La traductologie, discipline protéiforme, en quête d’une autonomie convoitée, faisant appel, entre autre, à la sémiologie traditionnelle – substitutioniste, représentationiste, télémentationnelle fait l’impasse sur toute fonction, autre que la communication d’un contenu cognitif. La traductologie productive (Ladmiral) d’aujourd’hui devrait devenir demain inductive. La sémiotique est appelée à (re)venir à la conception du signe non dualiste, bien que fondée sur une dualité, car dans la traduction c'est tout à la fois l'expression (signifiant) et le contenu (signifié) qui sont transposés. L’alternative sémiotique (F. Rastier) de la traduction  c’est de faire appel à une linguistique interprétative, à une pratique réflexive qui assure une meilleure valeur sociale et créative.

Le phénoménal vise aussi à tracer une sémiotique de média-tions qui ne se limite pas au modèle classique de la communication, évitant la dégradation du langage comme signe de communication, traitant les objets de sens non pas comme des réalités évidentes mais comme des objets de sens en circulation et résultat d’un processus d’objectivation construit par le consensus dialogique.

La culturalité composite de l’humanité, la pluralité des cultures-signes est loin de se réduire à une pluralité de désignations d'une chose; elles sont différentes perspectives de cette même chose et quand la chose n'est pas l'objet des sens externes, on a affaire souvent à autant de choses autrement façonnées par chacun. L’enjeu n’est pas réductionniste, il est complexe, ouvert et prometteur parce qu’entre la réalité brute et la (re)conquête de la réalité pure il y a tout le voyage du Logos.

En suivant les fils conducteurs exposés, nous invitons les chercheurs à donner libre cours à leurs contributions pour pouvoir profiler de nouvelles perspectives et pratiques sémio-linguistiques et (inter)culturelles dans le dessein de l’implémentation d’une interculturalité à venir.

Les suivantes aires de recherche seraient au gré du Colloque :
  • Interculturalité, sémiotique et le nouvel entendement humain
  • Interculturalité et sémio-linguistique
  • Interculturalité et sémiotique de la « parole littéraire »
  • Interculturalité et alternatives sémiotiques de la traductologie
  • Média-tions sémiotiques et communication
Langues de communication : français, espagnol, italien, roumain, anglais, allemand, russe.

Calendrier
  • Les titres des communications devraient parvenir à l'adresse inst_cult2006@yahoo.fr avant le 10.12.2012
  • Les résumés dans la langue de communication (publiés dans le programme du colloque) sont sollicités avant le 01.03.2013
  • Les textes in extenso seront reçus jusqu'au 15.04.2013. Les consignes de rédaction sont disponibles sur le site de l’Institut icfi.ulim.md
  • Les textes inédits et représentatifs seront publiés dans le volume La Francopolyphonie (nr.8/2013) qui sera disponible version électronique et imprimée
La revue La Francopolyphonie (ISSN 1857-1883), spécialisée en philologie et en culturologie, est classée par l’Académie des Sciences de Moldova dans la catégorie B (diffusion internationale). Elle est disponible sur le site http://lafrancopolyphonie.blogspot.com.

Contribution financière :
40 € pour les participants étrangers (documents Colloque, publication)
200 MDL pour les participants moldaves (documents Colloque, publication)
Possibilité d’hébergement dans les espaces de l’hôtel de l’ULIM aux prix convenables.

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